La laïcité : un principe juridique radicalement étranger au principe de neutralité qui régit les pratiques du droit britannique

Par Danièle Letocha

À l’analyse, on doit constater que, depuis les Rébellions de 1837-38 et la Déclaration d’indépendance du Bas-Canada laïque (1838) rédigée par Robert Nelson, un grand nombre de Québécois se reconnaissent dans le cadre républicain pour ce qui est du statut des religions dans la sphère publique. Cela a entraîné une rupture radicale entre cette laïcité qui est définie dans la Loi 21 (2019) et l’exigence de neutralité religieuse du Canada redéfinie par le Rapport Bouchard/Taylor (2008). On ne voit pas par quel amendement on pourrait les réconcilier car ce sont leurs fondements qui s’opposent.

Extrait de la Déclaration d’Indépendance du Bas-Canada de 1838 

Danièle Letocha (Ph.D.) a étudié la philosophie à Montréal, à Genève, à Paris et à Varsovie. Elle a enseigné et dirigé des recherches à l’Université d’Ottawa de 1980 à 2001 et publié plus de cent textes sur la Renaissance européenne et sur le Québec en développant une théorie de la culture centrée sur l’histoire des idées et sur la raison rhétorique.

Cette conférence se tiendra simultanément en présentiel au Centre humaniste et sur Internet via Zoom. il faudra payer l’entrée sur place ou à distance par carte de crédit/PayPal par Internet avant  jeudi 16 novembre à midi. Dans ce dernier cas veuillez préciser dans le champs commentaire de Paypal si vous assisterez à distance, afin que nous puissions vous envoyer le lien Zoom. Si vous pensez payer à l’entrée le soir même, veuillez réserver à reservation@assohum.org (pas d’accent sur «reservation»).

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