Andréa Richard
Après dix-huit ans de vie religieuse, active et contemplative, Andréa Richard redevient laïque. Fondatrice, dans les années 1970 de mouvements d’avant-garde pour le renouvellement de l’Église. Elle exerce toujours la profession de conférencière et d’animatrice dans différents milieux, principalement au Québec, au Nouveau-Brunswick, en Ontario et occasionnellement en France et aux États-Unis. Elle est l’auteure de Au-delà de la Religion, best-seller (3 éditions) et l’Essence de la vie, Ed. Septentrion.
Ghyslain Parent, Ph.D.
Ghislain est professeur titulaire en Adaptation scolaire au Département des sciences de l'éducation de l'UQTR.
Le refus du droit permanent de célébrer le mariage chez les athées: le jupon des religions dépasse sous la robe de mariée de l’état civil.
L’Association humaniste du Québec a demandé d’avoir le droit de célébrer des mariages. Ce droit leur est refusé par la direction de l’État civil sous prétexte que les Humanistes doivent prouver qu’ils ont un culte, avoir les signatures de membres qui avaient une doctrine et, en plus, faire évaluer leur position théologique par un théologien. Pour nous, cela est illogique et contradictoire. La laïcité n’est pas une religion et les Humanistes ne sont pas des religieux: ils n’ont pas de doctrines, et encore moins une théologie! On ne se marie pas en vue d’un ciel, en conformité avec une religion, mais par union d’amour et désir de pérennité terrestre, en voulant avoir les droits juridiques accordés aux couples mariés.
L’état québécois, qui se veut laïc, doit donc ancrer et encrer ce principe de neutralité dans la célébration des mariages. Ainsi, il sera beaucoup plus normal d’avoir un mariage laïc, ou humaniste, que d’avoir un mariage religieux! Pour nous, il apparaît clair que les Humanistes devraient avoir, en permanence, le droit de marier ceux et celles qui veulent faire célébrer leur amour en respectant leur droit « de ne pas croire ».
Andréa Richard, membre de l’UNEQ
Ghyslain Parent, Ph.D.
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