Nouvelles internationales humanistes
Humanists International se joint à plus de 1 000 groupes de la société civile qui demandent au Conseil des droits de l’homme des Nations unies de reconnaître le droit humain universel à un environnement sûr, propre, sain et durable.
Lors de la 48e session du Conseil des droits de l’homme des Nations unies, un échantillon représentatif de défenseurs de la société civile, y compris des ONG, des groupes de peuples autochtones, des mouvements sociaux et des communautés locales, font pression pour obtenir une résolution reconnaissant formellement le droit de tous à un environnement sûr, propre, sain et durable.
150 États reconnaissent déjà le droit à un environnement sain dans leur constitution. Ce droit figure également dans certains traités régionaux relatifs aux droits de l’homme, tels que la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples et la Convention américaine relative aux droits de l’homme.
Comme indiqué dans la lettre ouverte, on espère que la reconnaissance formelle du droit encouragera les pays à renforcer leurs politiques environnementales et la coopération internationale en matière de politiques de changement climatique, y compris lors de réunions institutionnelles telles que la prochaine Conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP26), conduira à une plus grande légitimité et protection du travail des défenseurs des droits environnementaux et soulignera le lien intégral entre l’accès à un environnement sain et les autres droits de l’homme fondamentaux.
Dans son discours d’ouverture, la Haute-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, a choisi d’aborder des thèmes similaires. Plus précisément, elle a souligné comment les crises interdépendantes de la pollution, du changement climatique et de la biodiversité ont contribué à des urgences humanitaires dans plusieurs pays, et a appelé les États membres à faire preuve de leadership pour faire face à la crise climatique.
Lillie Ashworth, chargée de plaidoyer, a commenté :
« Il est essentiel que les États fassent preuve de leadership au Conseil des droits de l’homme et votent pour reconnaître le droit humain à un environnement sain. Des preuves scientifiques accablantes nous montrent que des siècles de pollution et de dégradation de l’environnement, causés par l’activité humaine, font des ravages dans notre monde naturel. Chaque année apporte son lot de phénomènes météorologiques extrêmes, de déplacements massifs, de pauvreté, de faim, de problèmes de santé et d’exposition accrue aux zoonoses à transmission vectorielle (telles que les coronavirus). Il est grand temps que les États prennent la mesure officielle de reconnaître les liens entre un environnement sain, la vie et la dignité humaines, et prennent au sérieux leurs obligations d’œuvrer à la réalisation de ce droit pour tous. »
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