Cet article, publié dans le Journal de Québec du 22 décembre 2022 sous la plume de Kate Tremblay, vous pouvez lire l’original ici, confirme ce que nous savions déjà. Ces derniers mois nous avons constaté une recrudescence des demande d’apostasie sur notre site. L’association humaniste du Québec a sur son site un formulaire de demande d’apostasie dont de nombreuses personnes se sont prévalues. MP
Au Saguenay, le diocèse de Chicoutimi a constaté, depuis quelques années, une augmentation soutenue du nombre de personnes qui renoncent à leur baptême.
C’est ce qui s’appelle faire une demande d’apostasie.
«Ce qu’on comprend de la personne c’est qu’elle veut s’effacer de l’Église, s’en détacher, a expliqué la chancelière du diocèse de Chicoutimi, Isabelle Dallaire. On est dans une société de plus en plus laïque donc il y a des personnes qui le disent plus ouvertement qu’elles ont apostasiées et ça peut donner l’idée à d’autres personnes, ce qui n’était pas le cas il y a une dizaine d’années.
Le diocèse a approuvé 26 requêtes de ce type en 2022.
À ce nombre s’ajoute 44 demandes en cours de traitement.
En 2016, seulement 7 personnes ont renoncé à leur baptême.
«Un baptême étant un sacrement indélébile, ça n’efface pas le baptême de la personne», a précisé Mme Dallaire.
Mais ça vient tout de même avec des conséquences.
La personne ne pourra pas avoir de funérailles chrétiennes.
Toutefois, elles peuvent changer d’idée.
«On peut toujours faire une demande de revenir à la foi, donc on fait le chemin inverse, a mentionné la chancelière.
Les sacrements religieux sont d’ailleurs en chute libre.
Celui du baptême demeure le plus demandé même s’il est en diminution.
Les funérailles chrétiennes aussi sont en baisse malgré le vieillissement de la population.
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