Leurs Saintetés !
H.P. Le M.
La Raison : Bulletin Rationaliste de Libre Critique, 1979, Volume 6, Numéro 2, pp. 1-7.
On ne saurait trop insister sur les scandales des papes romains qui se prétendent les représentants sur terre d’une divinité inexistante.
Le pape Damase fut surpris en flagrant délit d’adultère. Sixte III fut reconnu coupable d’inceste. Virgile fit mourir de faim Sylvestre 1er. Il fut excommunié par les ratichons à cause de ses vices. Pelage assassina Virgile. Adrien avait femme et fille. Eleuthère les lui enleva et les assassina. Pendant ce temps, Arsène filait avec la caisse pontificale. Sergius III assassina le pape Christophe. Il vivait avec la courtisane Marozie. Jean X avait pour maîtresse Théodora. Il créa l’archevêque de Reims, Hugues de Vermandois, âgé de 5 ans. Étienne VIII fit déterrer le cadavre de Formose qu’il jeta dans le fleuve. Jean XI, pape à 21 ans, couchait avec sa mère Marozie. Jean XII, simoniaque, débauché, homicide, incestueux, couchait avec sa grand-mère Marozie. Il fut tué par un mari qu’il cocufiait. Boniface VIII fila avec la sacrée galette de Saint-Pierre de Rome. Benoit IX, pape à douze ans, enlevait les femmes et les filles des Romains qui finirent par le chasser. Grégoire VII étrangla sa maîtresse Béatrice. Boniface VIII vivait en concubinage avec ses deux nièces. Il se suicida. Clément V avait pour maîtresse la comtesse de Périgord, ce qui ne l’empêchait pas d’être pédéraste [1]. Benoit VIII était le fils de Jean XXII et de la soeur de ce pape. Urbain VI fit assassiner Jeanne de Naples (reine de Naples) et sept cardinaux. Alexandre V fit brûler Jean Huss. Jean XXIII (considéré après comme un antipape) empoisonna Alexandre V. Il avait un sérail de nonnes et était pédéraste. Paul II (encore une tante) mit sa tiare en gage chez Bini qui lui prêta 3000 florins. Sixte IV mourut de la vérole (lisez syphilis). Il créa cardinal Jean d’Aragon âgé de 14 ans et assassina Les Médicis. Innocent III, qui avait seize enfants, créa cardinal Jean de Médicis âgé de 14 ans. Alexandre VI (le criminel Rodrigo Borgia) mourut empoisonné par du vin qu’il destinait au cardinal Corneto. Jules II mit sa tiare en gage chez Chigi qui lui prêta 40 000 florins. Il mourut de la vérole. Léon-X institua évêque de Metz Jean de Lorraine âgé de quatre ans et mourut de la syphilis. Paul III empoisonna sa mère, sa soeur, son gendre et son neveu. Ce pape faisait le marlou avec les 4 500 catins de Rome qui lui payaient tribut tous les quatre mois. Paul IV créa le candidat Ferdinand d’Autriche âgé de dix ans. Pie IV mourut d’excès dans les bras d’une femme. Sixte Quint collectionnait les têtes d’hérétiques dont il garnissait les portes de Rome. Clément VIII fit brûler Giordano Bruno. Paul V était pédéraste. Son mignon avait nom cardinal Borghèse. Innocent X avait pour maîtresse Dona Olympia. Clément X, ivrogne et pédéraste, avait … beaucoup d’amitié pour son neveu Fabio. Clément XI excommunia La Sicile à cause des petits pois de l’évêque Lipari. Pie VI eut deux bâtards de sa soeur. Pie IX avait une collection de maîtresses. Paul VI, comme un de ses prédécesseurs, Paul V, était pédéraste. Quant à Pie XII, ce qui est pire encore, il était hitlérien et fut un des responsables du plus grand génocide de tous les temps. Son successeur, l’actuel m’as-tu-vu Jean-Paul II, admirateur de Pinochet et partisan d’une nouvelle et ferme inquisition, restera non moins célèbre pour ses frasques de jeunesse et son horreur du sexe sur te tard.
Note 1- Jean-Paul II a condamné l’homosexualité et les rapports sexuels préconjugaux («Le Journal de Montréal», mardi 6 septembre 1983, p. 11). Quelle hypocrisie !
Pour en savoir plus : « La vie mouvementée des papes », par Pol Chantraine, éd. Québécoises. Ce titre laisse bien deviner le contenu du livre, à savoir les turpitudes des papes vivant au milieu de leurs maîtresses et de leurs mignons, usant de poison pour se débarrasser des témoins gênants, pressant les peuples pour pouvoir mener une existence fastueuse pendant plus d’un millénaire. 1 volume, 144 pages, 2,50 $. Passez commande à « La Raison ». N’oubliez pas, la vente de nos livres aide le bulletin à vivre dans une très large mesure.
Consultez le nouvelle archive de la revue La Raison: Bulletin de la Libre Pensée (1979-1984, les 28 numéros) sur le site internet de l’Association humaniste du Québec à l’adresse suivante : https://assohum.org/archives- de-la-revue-la-raison/
0 commentaires