Déclaration de Reykjavik sur la crise du changement climatique (2019)
CLAUDE BRAUN
Administrateur et éditeur en chef du "Québec humaniste"
Claude Braun a été professeur de neurosciences cognitives à l'UQAM de nombreuses années. Retraité depuis peu, Il a publié nombres de documents de recherches sur le sujet. Il a été également éditeur du "Québec laïque" et est depuis quelques années l'éditeur en chef de notre revue "Québec humaniste" Il a également publié "Québec Athée" en 2010. Téléchargeable gratuitement en utilisant ce lien avec les compliments de l'auteur.
Proposée par les conseils d’administration de la Fédération humaniste européenne, de Humanists International et de Young Humanists International [traduite par Claude Braun] Les êtres humains font partie du monde naturel, mais ont un effet significatif sur celui-ci. Au cours de l’histoire, nous avons utilisé le monde naturel et ses ressources pour améliorer le bien-être de nos sociétés. Les politiques adoptées par les gouvernements peuvent et doivent être éclairées par les découvertes scientifiques. Les gouvernements doivent respecter les conclusions accablantes de la communauté scientifique internationale, à savoir que la surexploitation des ressources naturelles et l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre qui en résulte menacent maintenant la vie sur cette planète, sa beauté et sa diversité, ainsi que le bien-être de la planète et des sociétés humaines et, dans des scénarios extrêmes, pourrait constituer un risque existentiel pour l’humanité. L’ensemble de l’humanité doit agir de manière urgente et coordonnée à l’échelle mondiale pour réduire et, dans la mesure du possible, éviter les contributions humaines au changement climatique, atténuer les effets inévitables du climat et s’y adapter. Nous reconnaissons :
- Le consensus scientifique écrasant selon lequel les êtres humains sont au moins partiellement responsables du réchauffement climatique qui est à l’origine du changement climatique actuel et que cela affectera négativement la société humaine et les écosystèmes naturels;
- la menace pour notre écosystème causée par la déforestation commerciale;
- Que l’investissement dans les nouvelles technologies d’énergie renouvelable doit aller de pair avec une réduction de la production d’énergie à forte intensité de carbone, telle que le charbon, le pétrole et le gaz; ● Que le développement économique résultant de l’industrialisation a toujours été avantageux pour les pays aujourd’hui développés, et que les pays en développement devraient être aidés à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et à préserver leurs habitats et leurs espèces.
Nous soutenons :
- la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et les travaux résultant de l’Accord de Paris de 2017 et de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques de 2017 (COP23);
- Le travail urgent des communautés scientifiques, techniques et militantes pour trouver des technologies et des stratégies visant à atténuer les risques pour la civilisation et la biodiversité; ● La nécessité de veiller à ce que la transition écologique soit mise en oeuvre dans des conditions socialement durables et démocratiques.
Nous appelons les organisations humanistes et la société civile en général du monde entier à :
- Souligner la nécessité d’une action urgente pour réduire les émissions de gaz à effet de serre avec leurs gouvernements;
- Encourager un engagement social et politique en faveur d’une action urgente et d’une prise de décision à long terme sur le changement climatique.
- Cette politique annule et remplace la politique précédente de Humanists International (voir les références) et sera donc archivée.
Références
‘Ecology’, Humanists International, Congrès régional, Australie, 2000
- ‘L’extermination des oiseaux de passage’, Humanists International, Congrès humaniste mondial, Amsterdam, Pays-Bas, 1974
- «Écologie», Humanists International, Comité exécutif, 1971
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