Vous trouverez plus bas la vidéo de notre première conférence de l’année 2014 sur un sujet toujours d’actualité : l’islam.

Une conférence dont la toile de fond est une action de soutien à madame Djemila Benhabib et, à travers elle, à tous ceux qui se battent pour la liberté de pensée et d’expression. Une manière de dire « nous sommes tous des Benhabib ».

Et, puisqu’on reproche à Djemila d’avoir tenu des propos anti-coraniques, c’est l’occasion de tenter de répondre, de façon méthodique et rationnelle, aux questions suivantes :

  • Qu’est-ce qui pose problème dans ce livre et cette religion ?
  • Y’a-t-il une différence entre l’islam et l’islamisme ? Où s’arrête l’un et où commence l’autre ?
  • Le Coran peut-il nous donner des réponses satisfaisantes ? Permet-il de comprendre ce qui se passe autour de nous à propos de l’islam ?
  • Notre conférencier, issu d’une famille musulmane, est également auteur. Son prochain livre à paraître aura précisément le même thème que celui de la conférence.

Le 22 mars 2013, alors que les Frères musulmans régnaient sans partage en Égypte et en Tunisie, il m’avait écrit, suite à une question sur Amina, la femen tunisienne, ces mots prophétiques:

« …j’ai déjà entendu parler de cette histoire, c’est une autre manifestation de la poudrière qu’est devenu le monde arabe depuis que les islamistes lui ont usurpé son printemps. Pour ma part, je ne suis pas inquiet, au contraire car je vois ça comme un malade qui a pris un laxatif qui va le nettoyer de tous ses déchets, en premier les islamistes. Leur chute est inéluctable. Ma question est juste : vont-ils emporter l’Islam avec eux ou pas ? À suivre. »

Neuf mois plus tard, nous avons aujourd’hui une bonne partie de la réponse.

Enregistré le jeudi 16 janvier 2014, au Centre humaniste du Québec

10 Commentaires

  1. Pierre Cloutier

    J’ai très bien aimé. Cela rejoint ce que dit le professeur Sami Aldeeb, docteur en droit suisse d’origine palestinienne chrétienne et spécialiste du droit musulman et arabe. Ici : http://www.youtube.com/watch?v=9MO-6eshm7A La solution, dit-il, est à la fois simple et compliquée : elle consiste à désacraliser le Coran, à en faite un livre écrit par les hommes sur Dieu et non pas un livre écrit par Dieu à l’intention des hommes. Pour les musulmans ce sera très difficile, mais c’est une possibilité que l’islam implose. Écouter ce qu’il dit ici : http://www.youtube.com/watch?v=jFXVP-H7w7A
    Pierre Cloutier ll.m
    avocat à la retraite

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    • mohamed rahal

      L’apostasie, ne rentre pas dans la sphère des (limites divines)appelés « Houdouds » inalliables,mais reste dans son jugement dépendante de l’appréciation du gouverneur ou plutôt du chef de guerre. Car le fait de rentrer dans l’Islam était l’équivalent d’un pacte permettant de participer à la guerre contre l’ennemi. Renier ce pacte et quitter l’islam correspondait alors à la Haute Trahison. Depuis que les circonstances ont totalement changé et que l’identitée religieuse est remplacée par celle d’État-nation, cette peine extrême semble n’avoir plus de raison d’être sauf en cas spécifique. On peut donc comparer cet état des faits conduisant à l’apostasie à la situation des deux Blocs, communiste/capitaliste qui réservaient le même sort à quiconque se déclare sympathisant avec la doctrine du Bloc opposé.Ainsi,le cas spécifique suivant où la question d’apostasie se présente dangereusement menaçante à la stabilité d’un pays mérite d’être considérée:
      -Pour un pays tel que le Maroc, à tissu ethnique multiple dont le rite malikite est le principal noyau unificateur et garant de sa stabilité socio-économique malgré les quelques acoups, il serai dommage d’autant plus que néfaste de se laisser fléchir devant de tels agissements malintentionnées de certains missionnaires agissant à la solde de l’étranger sous prétention de liberté de culte . Heureusement, suite à des tentatives généreusement financées visant à répandre le dogme chiite zoroastrien polythéiste parmi des jeunes désœuvrés, un tel laxisme n’ a pu avoir lieu. Il s’en suivi l’expulsion de l’ambassadeur iranien suivi de l’ensemble de la mission diplomatique de ce pays. Aussi, des mesures semblables ont été prises à l’encontre de certains missionnaires américains. Suite à ces faits, le conseil supérieur des ouléma a émis une fatwa affirmant que le musulman qui apostasie mérite la mort. A souligner que le recours à une telle fatwa n’a jamais eu lieu dans l’histoire juridique du Maroc a confession malikite. Mais il reste aussi à préciser que l’État marocain a signé toutes les conventions des Droits de l’homme y compris celle de la liberté du culte.Le dogme chiite, n’a rien avoir avec les principes fondamentaux de l’Islam. C’est une sorte de doctrine politique sanguinaire pire qu’ Al Qaiîda qui a toujours pour vision de reprendre au Perses l’ascendant sur les autres civilisations, en usant de légendes et de mensonges allant jusqu’à consécration de ALI, cousin et gendre du prophète Mohammed(saws) et 4°Calife; comme étant le vrai Prophète voire Dieu de l’univers. Il suffit de voir leurs nombreuses chaînes satellites pour se rendre compte de leurs discours charlatans fantaisistes et dangereusement fanatiques.Ils ont leurs Mecques à Annadjaf et Karbala où les pèlerins s’affluent quotidiennement le long de l’année pour se livrer à des séances de lynchage impitoyables. cette secte a toujours été répudié par Ali et ses descendants dont la dynastie Alaouite gouvernant au Maroc. Déjà dans les années 80 le Roi Hassan II et les Oulémas ont émis une fatwa dénonçant El Khomeini et tous les Chiites comme étant mécréants et polythéistes:le lien ci-après donne une idée concrète sur le degré de respect qu’ils temoignent à la Mécque (MAISON SACREE DE DIEU).
      https://www.youtube.com/watch?v=rnQB0LM_4zk.

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  2. Aldeeb

    Voilà le commentaire que je viens de mettre dans mon blog à la suite de la vidéo (http://www.blog.sami-aldeeb.com/?p=43685). Si vous avez le moyen de le faire parvenir au conférencier, ce serait bien. Bonne journée.

    C’est une excellente présentation, simple, concise et bien structurée. Il lui manque seulement la mention que le Conseil des ministres arabes de la justice a accepté â l’unanimité une loi prévoyant la lapidation, l’amputation de la main du voleur et la mort pour l’apostat (voir le texte ici: http://www.carjj.org/node/237). Il aurait aussi pu dire deux mots de l’apostasie. Mais dans une heure on ne peut pas tout dire, et ce qu’il a fait est parfait.

    Une remarque importante: le conférencier dit qu’il va publier un livre. C’est une bonne chose, mais il devrait le mettre sur internet à la disposition de tous gratuitement. Ainsi il assure une plus grande diffusion à ses idées. Je serais d’accord de le publier dans ma collection chez Amazon et de le mettre sur mon site (voir http://www.blog.sami-aldeeb.com/mes-livres/).

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  3. Pierre Cloutier

    Le professeur Sami Aldeeb m’a demandé de vous remercier pour votre excellente conférence. Mais je vois qu’il a, entre temps, trouvé la façon de communiquer avec l’AHQ.

    Son site est rempli de choses intéressantes et le professeur donne accès à tous ses livres et écrits. Sa traduction du Coran par ordre chronologique est vraiment exceptionnelle et utile.

    Pierre Cloutier ll.m
    avocat à la retraite

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  4. Pierre Cloutier

    Petite suggestion. Peut-être serait-il utile de mettre le lien du site + du blog du professeur Sami Aldeeb sur le site de l’AHQ. C’est vraiment le meilleur spécialiste du droit arabe et musulman. Voir ici : http://www.blog.sami-aldeeb.com

    Pierre Cloutier ll.m
    avocat à la retraite

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  5. hicheme ferdjani

    Ce Monsieur doit être traduit en justice, car il induit les gens en erreur !
    Il se présente en connaisseur du Coran alors que c’est un parfait profane !
    L’Exégèse du Coran est une science à part entière et ne doit pas être laissé à des guignols de ce genre !
    Je vais essayer de répondre à quelques une de ses bêtises :
    – L’ordre des sourates n’a pas d’importance, car le Coran n’est pas un livre classique où la suite des chapitres a un sens. Les sourates sont indépendantes, et même bcp de versets sont indépendants dans une même sourate.
    – Les histoires de guerre dans le Coran ne doivent pas être sorties de leur contexte. Elles parlent des polythéistes arabes de l’époque qui ont refusé l’islam et l’ont combattu avec acharnement. Pour les autres la règle est claire : « pas de contrainte en religion »
    Je n’ai pas écouté le reste car c trop débile et je n’ai pas le temps …

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    • mvirard

      M. Ferdjani. Je vous répondrais ce que j’ai déjà dit sur le site QcHumaniste:
      Vous pourrez toujours appeler à la rescousse des milliers d’ « experts » à la barre pour affirmer que le conférencier n’y connait rien, il suffit d’ouvrir ce livre, écrit par des humains pour le bénéfice d’autres humains, pour constater que les versets sont bien là, que leur sens est éminemment limpide, que leur ordre d’impression n’est pas l’ordre chronologique et que ce fait indiscutable a des conséquences fâcheuses soit au niveau de la cohérence de l’ouvrage soit au niveau du principe d’abrogation. Si vous refusez l’abrogation comme vous semblez vouloir le faire, vous êtes condamné à l’incohérence de versets contradictoires. Si vous choisissez l’abrogation vous êtes pris avec des versets qui sont autant d’impossibles retours à un Moyen-Age rejeté par quatre personnes sur cinq de cette planète. La Logique d’Aristote, élaborée dix siècles avant Mahomet, ne vous laisse pas d’échappatoire sinon dans le rêve et la fable. C’est précisément la prise de conscience de cette réalité qui vous heurte et vous pousse à réagir avec autant de véhémence et à vouloir discréditer le messager plus que le message. Je sens sous vos paroles la consternation d’un de mes frères humains qui réalise qu’il est pris avec un investissement émotif considérable dans une doctrine dont les fondations sont plantées dans des sables mouvants. Initialement ce n’est jamais plaisant et je compatis sincèrement à sa peine. Qu’il sache que cette peine n’est que temporaire et que la véritable illumination, celle des Lumières, la suivra et la compensera plus que largement. Qu’il sache aussi que, s’il le désire, il y a des humanistes partout sur la planète qui l’accueilleront en tant que frère humain, pas en tant que sujet soumis à une invisible divinité extraordinairement avide d’adoration, et surtout qui ne lui feront jamais le reproche de s’être trompé. Michel Virard – mars 2014

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      • 'Abd asSalam abou Yahya

        Doutez-vous que le Coran soit la Révélation d’Allah et Sa Parole, alors qu’Il a dit (selon le sens rapproché):
        {Mais Allah témoigne de ce qu’Il a fait descendre vers toi, Il l’a fait descendre en toute connaissance. Et les Anges en témoignent. Et Allah suffit comme témoin.} An-nisa, 166
        Et aussi: {Voici le Livre qui n’est sujet à aucun doute.} AlBaqarah, 2
        Et aussi: {En vérité c’est Nous qui avons révélé le Coran, et c’est Nous qui en sommes gardien.} Al-Hijr, 9
        Ce qui signifie qu’Allah s’est porté Garant du dernier Livre révélé, contrairement aux révélations précédentes, où Il avait donné cette responsabilité aux hommes (d’après Sofiane ibn ‘Uyene). Qui mieux donc que Allah Lui-même peut protéger Son Livre ?! Satan ne peut donc rien faire au Coran.
        Allah a aussi dit (toujours selon le sens rapproché) :
        {Récite ce qui t’a été révélé du Livre de ton Seigneur, dont nul ne saurait altérer les paroles et en dehors de qui tu ne saurais trouver de refuge.} Al-Kahf, 27
        Le Coran n’est pas créé, et il ne comporte aucune parole de Mohammad -صلى الله عليه وسلم-, ni d’autres hommes, c’est la Parole d’Allah en toute vérité. Il n’y a aucune contradiction dans les récits et les lois de ce Coran.
        Allah –glorifié et Élevé soit-Il- a aussi dit (toujours selon le sens rapproché) :
        {Mais non… Je jure par ce que vous voyez, ainsi que par ce que vous ne voyez pas, que ceci [le Coran] est la parole d’un noble Messager, et que ce n’est pas la parole d’un poète; mais vous ne croyez que très peu, ni la parole d’un devin, mais vous vous rappelez bien peu. C’est une révélation du Seigneur de l’Univers. Et s’il avait forgé quelques paroles qu’il Nous avait attribuées, Nous l’aurions saisi de la main droite, ensuite, Nous lui aurions tranché l’aorte. Et nul d’entre vous n’aurait pu lui servir de rempart.} Coran 69. 38-47

        L’imam Ismail Ibn Kathîr a dit dans son tafssir: «Le Coran est le grand miracle de notre Prophète, prières d’Allah et paix sur lui.»
        Le Messager d’Allah -صلى الله عليه وسلم- a dit:
        «Allah a attribué à chaque prophète des miracles pour amener les gens à le croire, ce qui m’a été attribué à moi c’est la Révélation qu’Allah m’a révélée; J’espère que je serai le plus suivi le Jour de la Résurrection.» (Version de l’imam Mouslim)

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        • mvirard
  6. mvirard

    « Doutez-vous que le Coran soit la Révélation d’Allah et Sa Parole, alors qu’Il a dit (selon le sens rapproché):
    {Mais Allah témoigne de ce qu’Il a fait descendre vers toi, Il l’a fait descendre en toute connaissance. Et les Anges en témoignent. Et Allah suffit comme témoin.} An-nisa, 166

    J’ai conservé ce commentaire pour illustrer la parfait circularité du raisonnement. Il s’agit là du « raisonnement » islamique typique dans toute sa splendeur et les lecteurs qui ne sont pas nés de la dernière pluie n’auront aucun mal à voir cela. Les philosophes grecs du 5e siècle BCE avait déjà identifié clairement cette erreur de raisonnement mais il semble bien que cela se soit perdu dans les sables d’Arabie. Bon, pour mettre les points sur les i: vous ne pouvez pas « prouver » qu’une chose est vrai en utilisant la conclusion d’un syllogisme comme prémisse à ce même syllogisme. Plus formellement, vous pouvez dire: « Si A est vrai et que B appartient à A, alors B est vrai » mais vous ne pouvez pas dire « Si A est vrai et que B appartient à A, alors A est vrai! » (et cela même si B était vrai).

    Ici, la première prémisse A est « Le Coran est la parole de Dieu », la prémisse B « les Anges en témoignent ». D’où vient la certitude de l’existence des Anges, témoins de ce miracle ? Du Coran lui-même! La même chose s’applique si on remplace la seconde prémisse par « Allah suffit comme témoin ». La conclusion de tout cela, dans les deux cas: « Le Coran est la parole de Dieu », c’est-à-dire, en fait, la prémisse A. La boucle est bouclée. Évidemment pour cacher la circularité de l’argument, les apologistes du Coran comme celui qui a placé ce commentaire déploient une infinité d’arguments spécieux pour noyer le poisson mais cela n’abuse que ceux pour qui la logique d’Aristote peut être ignorée sans grave dissonance cognitive.
    Cela pose donc la question intéressante suivante: « Comment fait-on pour éviter une dissonance cognitive potentiellement paralysante? ». La réponse qu’on trouve dans nombre de religions, mais particulièrement forte en Islam, est la suivante: faire glisser la pensée du terrain de la réflexion cohérente à celui de la répétition infinie des mêmes raisonnements défectueux et en plus, commencer très tôt, quasiment au berceau. On appelle cela des prières, des exercices de récitations où l’important est de régurgiter exactement la parole présumée divine. Il importe aussi de faire croire au cerveau ainsi lessivé que cet ensemble de croyances est partagé par un grand nombre de croyants (l’Islam est absolument obsédé par le « nombre » de croyants et n’hésite jamais à lancer les rumeurs les plus folles à ce sujet) et que toute remise en cause du dogme partagé par ce grand nombre ne peut être que le fait d’individus mal intentionnés qu’il faut, bien naturellement, persécuter ou, dans le meilleur des cas, neutraliser.

    Dans ces conditions, des raisonnements défectueux peuvent se maintenir très longtemps mais deux obstacles sont sur leur route. D’abord , le propre de la pensée strictement dogmatique c’est justement d’être inflexible, ce qui la place en désavantage si elle se trouve en compétition avec une pensée qui permet l’acceptation de nouvelles idées et donc de nouvelles recettes susceptibles de donner un avantage économique ou militaire à ceux qui la pratique. En gelant sa pensée au 13e siècle, l’Islam s’est trouvé à limiter sa propre puissance militaire à venir, ce qui n’a pas manqué de l’affaiblir dans les siècles suivants au point qu’un renversement total de sa relation avec l’occident méditerranéen s’est produite au 19e siècle. De dominants, les peuples musulmans se sont retrouvés colonisés – toutes les régions musulmanes sauf la Turquie ont été colonisées par un Occident encore largement chrétien au moment des évènements. La conclusion de cette évolution a été le démembrement du califat ottoman au début du 20e siècle, puis l’implantation de l’état d’Israël un peu plus tard.
    Le second obstacle, plus sérieux encore, c’est l’éducation du grand nombre. Pour que les raisonnements défectueux se maintiennent sur une grande échelle, il est nécessaire que la masse des croyants soit constituée d’ignorants des réalités de ce monde, telles que l’Occident les à découvertes depuis trois siècles. Là où l’éducation (non centrée sur la religion, évidement) progresse, la religion régresse. On a cru longtemps que les États-Unis étaient une exception mais cela n’est plus une objection tenable car l’augmentation des « sans-religion » aux États-Unis, quoique tardive, semble désormais suivre une trajectoire parallèle à celle de l’Europe occidentale.

    Les seuls événements qui pourraient redonner à l’Islam sa puissance passée sont donc de deux ordres différents: soit une réforme qui force l’abandon de l’enseignement dogmatique au profit d’un enseignement purement moral inspiré des seules parties positives du Coran (comme le christianisme et le judaïsme reformés), soit la conversion des peuples les moins éduqués de la planète mais il s’agit là d’une « opportunité temporaire » car il faut présumer que l’éducation finira par rattraper même les peuples les plus vulnérables actuellement.
    Michel Virard
    octobre 2014

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