Le militantisme de type «libre-penseur» au Québec

par Sep 15, 2012Articles de fond, Québec humaniste, Réflexions0 commentaires

Michel Virard

Michel Virard

Président de l'AHQ

Michel Virard est un des fondateurs de l’AHQ en 2005 avec Bernard Cloutier et Normand Baillargeon. Ingénieur et entrepreneur, il a également été administrateur des Sceptiques du Québec. il est depuis les tout débuts l’une des âmes dirigeantes de l’AHQ. 

Le texte qui suit est l’allocution que Michel Virard a livré à une assemblée de la Libre penseée Française dans la région de Marseille, le 11 septembre, 2012

Bonsoir Mesdames, bonsoir Messieurs, chers amis libres penseurs et humanistes.

Merci à Henri Huille d’avoir permis cette rencontre pendant laquelle j’espère vous donner un aperçu rapide des organisations humanistes, de libre-pensée, laïques, sceptiques du Canada et plus précisément du Québec.

Je suis Michel Virard, je suis ingénieur, né en France, diplômé de l’INSA de Lyon, mais je suis au Canada depuis 1966. Je suis toujours actif et j’ai un bureau de génie-conseil à Montréal depuis 1974. Mon épouse est une canadienne francophone, mes deux enfants sont canadiens même si ma fille vit, depuis une douzaine d’années, à Marseille. Je vis toujours à Montréal.

Je suis membre de toutes les organisations dont je veux vous parler ce soir. Toutefois j’en connais quatre mieux que les autres pour en avoir été soit administrateur soit militant directement impliquer dans leurs opérations.

Actuellement il y a au Canada des organisations humanistes provinciales mais aussi à des niveaux régionaux plus petits. Par exemple des villes en Ontario ou en Colombie-Britannique peuvent avoir une organisation locale qui n’est pas forcément affiliée à qui que ce soit. Il existe deux associations anglophones à vocation pancanadienne. Il s’agit d’une part de CFI-Canada (Center for Inquiry) qui est une succursale de CFI, une organisation créée et financée initialement par Paul Kurtz, qui a son siège aux États-Unis, à Buffalo dans l’État de New-York. L’autre organisation anglophone, et dont je fais partie, est l’Association humaniste du Canada (désormais changée en Humanist-Canada). Ce ne sont pas de grosses associations. Je n’ai pas les chiffres pour CFI-Canada mais je sais que le nombre d’adhérents à Humanist-Canada oscille entre 300 et 600 membres. Pourquoi deux organisations concurrentes ? Humanist-Canada existe depuis 1968, cofondée par nul autre que le Dr Henry Morgentaler, dont je vous parlerai plus tard, et est toujours demeurée une organisation démocratique véritablement canadienne. CFI-Canada dépend de décisions qui sont à la fois moins démocratiques et influencées fortement par les orientations de CFI-États-Unis, ce qui a tendance à ennuyer un certain nombre de personnes aussi bien chez les anglophones que chez les rares francophones qui en font partie. CFI-Canada est une création récente de CFI. Toutefois les relations entre les deux organisations pancanadiennes anglophones sont relativement bonnes et il y a des membres communs aux deux organisations.

Humanist-Canada n’a que très peu de membres au Québec alors que cette organisation est née à Montréal en 1968. Entretemps, la révolution tranquille a changé la donne et comme beaucoup d’anglophones ne se sont pas sentis à l’aise dans un Québec désormais dominé politiquement et même économiquement par les francophones, nombre d’entre eux ont préféré émigrer en Ontario. Le résultat net a été un déracinement de l’humanisme anglophone né à Montréal. Actuellement le centre de gravité de Humanist-Canada se trouve essentiellement à Ottawa avec des concentrations de membres à Toronto et à Vancouver.

Ce vide humaniste n’a pas été comblé immédiatement par des organismes francophones officiellement désignés comme « humanistes » ce qui, en Amérique du Nord signifie implicitement athées ou agnostiques. Cependant cela ne veut pas dire que du côté francophone rien ne se passait. En fait, deux mouvements francophones ont émergé. D’abord le Mouvement laïque Québécois (ou MLQ), créé en 1981 mais qui a pris le relais d’un mouvement anticlérical plus ancien, celui du Mouvement laïque de langue française (MLF) actif de 1960 à 1969.

Le Mouvement laïque québécois ou MLQ a été, et est encore, le fer de lance dans de nombreuses causes chères aux libres-penseurs et humanistes. C’est de son action légale que vient la disparition progressive de la prière aux conseils municipaux. Avant cela, on lui doit le retrait des bibles d’assermentation dans les tribunaux, et surtout un rôle clé dans la déconfessionnalisation du système scolaire avec le remplacement des écoles confessionnelles publiques (catholiques et protestantes) par un système basé sur la langue d’enseignement (une longue lutte terminée seulement en 1997).

Le MLQ décerne chaque année le Prix Condorcet-Dessaules à une personnalité qui a eu un impact positif sur le progrès de la liberté de conscience au Québec. Le MLQ publie une revue: Cité laïque.

Le second mouvement francophone, apparu en 1987, se dénomme Sceptiques du Québec. Ce sont eux qui ont commencé par réellement mettre en doute publiquement une grande quantité de pratiques dignes des plus grands charlatans des siècles passés. Ce sont les premiers apôtres efficaces de la pensée critique au Québec. Ils ont régulièrement défoncé l’homéopathie, l’astrologie, les chakras, le créationnisme, la numérologie, etc. Ils sont régulièrement appelés sur les plateaux de télévision et à la radio pour donner la réplique à divers tenants du paranormal. Depuis quelques années ils n’ont pas peur d’inclure dans leurs cibles les prétendus miracles chers aux religions. J’ai été administrateur et même animateur des soirées sceptiques dans les années 90. Le ton des sceptiques est à la fois didactique et ludique. De fait, deux des animateurs de soirées sceptiques des années 90 ont continué leur carrière avec leur propre émission de télévision. Si les Québécois sont aujourd’hui un petit peu moins crédule qu’il y a 20 ans, je crois qu’on le doit en partie à ces infatigables Sceptiques. Les Sceptiques publient un magazine, Le Québec sceptique, trois fois par an et font des conférences chaque mois. Dans les années 90 nous avons organisé des soirées sceptiques spéciales telles que suicides homéopathiques, marches sur des charbons ardents et utilisation de planches à clous de fakir.

Avec le MLQ et les Sceptiques du Québec, on aurait pu croire que les libres-penseurs et humanistes du Québec francophone étaient bien servis mais deux incidents ont démontré hors de tout doute qu’ils ne constituaient pas des lieux vraiment confortables pour les athées et agnostiques.

Au début des années 2000 une assemblée générale annuelle a voté en faveur d’une déclaration antireligieuse modifiant la mission des Sceptiques. Cela a froissé une partie des Sceptiques qui ont préféré revenir à leur précédente constitution l’année suivante. De façon similaire, et vers la même période, des membres du MLQ ont proposé de faire du MLQ un mouvement humaniste athée. Cette proposition n’a pas réussi à faire l’unanimité.

Il a bien fallu se rendre à l’évidence : le scepticisme envers le paranormal ou le surnaturel n’implique pas automatiquement la non croyance et la lutte pour la séparation des églises et de l’état intéresse aussi des gens qui peuvent être croyants.

Or, vers 2003-2004 un mouvement né en Californie a émergé. Il s’agit des Brights, un nom imaginé par Richard Dawkins, biologiste athée bien connu, pour désigner des gens qui ne croient pas au surnaturel. Des sites web brights hors Etats-Unis sont apparus, en particulier en France et au Québec. Celui du Québec avait été créé par Bernard Cloutier, un Montréalais globe-trotter, ingénieur et ancien directeur de la SOQUIP. À la même époque j’avais laissé l’administration des Sceptiques et je cherchais à créer une association qui diffuserait une pensée critique vis-à-vis des croyances religieuses elles-mêmes et pas seulement du clergé, ce qui était au-delà de ce que les Sceptiques et le MLQ étaient prêts à faire à cette époque (depuis, les sceptiques ont changé leur fusil d’épaule et n’hésitent plus à publier des articles où les grandes religions ne sont pas mieux traitées que l’astrologie).

J’ai rencontré Bernard Cloutier en 2003 et nous avons sympathisé. Nous avons alors souvent discuté des formes possibles de coopération et aussi de la désignation des organisations futures. Nous avons envisagé Libres-Penseurs mais il y avait déjà un site web avec ce nom au Québec. Entretemps nous avions découvert les associations humanistes du Nord de l’Europe, du Canada, des États-Unis et surtout l’IHEU qui me plaisait bien car l’IHEU arrivait à maintenir des représentants aux Nations-Unies (Genève, New-York, et l’Unesco à Paris). Nous avons finalement opté pour « humaniste » sachant qu’aucun terme n’est exempt de significations parasites.

Fin 2004 Bernard Cloutier, qui avait des moyens substantiels, a créé la Fondation humaniste du Québec. Il s’agissait pour lui de créer le véhicule financier qui permettrait un jour aux humanistes québécois d’avoir leur propre maison, en brique et en ciment. Toutefois, une fondation est faite pour collecter et gérer des fonds, pas pour recruter des membres et agir sur la place publique. À cette fin, Bernard Cloutier, Normand Baillargeon, professeur à l’UQAM, et moi-même avons fondé l’Association humaniste du Québec en juin 2005. J’en ai été le président de 2006 à 2010. J’en suis actuellement le vice-président et porte-parole. L’Association humaniste du Québec a aujourd’hui 230 membres en règle et rejoint 2000 sympathisants via ses serveurs Internet. La Fondation et l’Association partagent exactement la même déclaration de principes, eux-mêmes issus du Manifeste humaniste d’Amsterdam auquel Bernard a ajouté un premier article rejetant clairement le surnaturel et le dogmatisme.

La Fondation humaniste a atteint son but en 2010 lorsque nous avons inauguré le Centre humaniste de Montréal, très largement financé par Bernard Cloutier, malheureusement décédé en 2011. La Fondation humaniste héberge l’Association humaniste du Québec et cela nous permet de produire des évènements tout au long de l’année dans un même lieu.

Nous publions depuis 2008 un bulletin, devenu magazine qui s’appelle le « Québec humaniste ». Nous avons normalement 11 cinéclubs par an depuis 2006. Nous faisons des conférences sur des sujets chers aux humanistes. Nous avons des soupers collectifs conviviaux quatre fois par an, aux solstices et aux équinoxes, ce sont les agapes humanistes. En mars 2009 nous avons secoué le Québec avec une campagne de publicité sur les autobus. Notre annonce se voulait synchronisée avec celles ailleurs au Canada et en Europe. Il s’agit bien sûr du fameux « Dieu n’existe probablement pas, alors cessez de vous faire du souci et profitez de la vie » originellement lancé par les humanistes britanniques. Cette annonce a donné lieu à de nombreuses entrevues radio et télé ainsi qu’à des réactions des groupes religieux interpellés dans leur essence même.

L’association humaniste dispose aussi de cinq cameramen susceptibles d’intervenir rapidement lors d’événements intéressant les humanistes ou les organisations liées. Le site vidéo Youtube QcHumaniste affiche actuellement une trentaine de vidéos.

Il existe également deux organisations liées aux humanistes québécois, l’AQDMD qui milite pour le droit de mourir dans la dignité et le CLQ, la Coalition laïque québécoise, qui milite pour une véritable charte de la laïcité au Québec. Ces associations sont soutenues à la fois financièrement et matériellement par les bénévoles de la Fondation et de l’Association humanistes du Québec même si elles sont susceptibles de rassembler des personnes qui ne s’identifient pas (ou pas encore) comme humanistes athées ou agnostiques.

Avant de terminer, j’aimerais rendre un bref hommage à un humaniste canadien de la première heure, le Dr Henry Morgentaler, inspirateur de tant d’autres canadiens, aussi bien anglophones que francophones.

Lorsque les troupes américaines ont trouvé Henry, le 29 avril 1945, il avait 22 ans et pesait 32 kg. Il avait été envoyé à Dachau par les Nazis parce que sa famille était juive. Il est arrivé au Canada en 1950 où il a étudié la médecine à l’université de Montréal et s’est rapidement spécialisé en planning familial. Le 19 octobre 1967, il a présenté un rapport devant la Commission santé et bien-être du Parlement fédéral sur le problème des avortements illégaux au Canada. Le Dr Henry Morgentaler y concluait que « les femmes devraient avoir droit à un avortement sécuritaire ». La réaction à ce rapport public fut une avalanche de demandes d’avortement de la part de femmes désespérées, avalanche qui le prit par surprise. Dans un premier temps, la réponse d’Henry fut de refuser. Comme il le disait lui-même : « Je suis de tout cœur avec vous. Je connais votre problème mais la loi ne me permet pas de vous aider. Si je le fais, j’irai en prison, je perdrai ma licence de médecin. J’ai une femme et deux enfants. Je suis désolé mais je ne peux pas. »

Pour un temps, Henry a renvoyé ces femmes à deux autres médecins mais ceux-là même cessèrent d’être disponibles et plusieurs de ces femmes se retrouvèrent aux urgences des hôpitaux après des avortements bâclés. Henry savait par les journaux que des femmes mouraient à Montréal à cause d’avorteurs incompétents. Il savait que ces femmes étaient prêtes à tout pour avoir un avortement, en dépit du danger. Il savait aussi qu’il connaissait les moyens pour éviter ces morts inutiles.

C’est alors que Henry a décidé de faire changer la loi. En dépit des risques pour lui-même, en 1968, il a laissé sa pratique de médecine familiale pour ouvrir une clinique d’avortement.

En 1969, le Parlement changea une première fois la loi sur l’avortement mais elle imposait l’assentiment d’un Comité d’avortement thérapeutique de l’hôpital qui devait décider, sans appel, si un avortement était justifié. Les deux tiers des hôpitaux ne se sont même pas fatigués pour créer ces comités, de fait laissant des zones géographiques entières sans aucune possibilité d’avortement légal. Du fait que Morgentaler pratiquait des avortements sans se référer à un tel comité, ils étaient tous illégaux.

Le 1er juin 1970, la police a débarqué une première fois dans la clinique du Dr Morgentaler qui fut accusé formellement d’avoir pratiqué des avortements illégaux. La première cause fut jugée en 1973 mais, entretemps, le soutien de groupes féministes avait eu le temps de faire tourner le vent. Sa défense était celle du devoir du médecin de sauver la vie et la santé de ses patientes même si cela contrevenait à la loi. Morgentaler fut acquitté par le jury.

Dans une action sans précédent, en 1974, la Province de Québec fit appel de l’acquittement et obtint une condamnation. Morgentaler fit appel à la Cour suprême du Canada. La condamnation fut confirmée par six voix contre trois sur la base que le danger auquel les femmes avortées faisaient face n’était pas un danger immédiat.

Henry fut condamné à 18 mois de prison et incarcéré en mars 1975.

Parallèlement, en 1975, le Parlement fédéral, sous le gouvernement Trudeau, amenda le droit criminel canadien afin qu’un acquittement par jury ne puisse être renversé par une cour d’appel, laquelle peut toujours ordonner un nouveau procès. Il s’agit très officiellement de l’Amendement Morgentaler.

Alors qu’il était en prison, en 1975 un second procès contre lui eut lieu. Il fut acquitté de nouveau par le jury mais continua d’être incarcéré. Comme la première fois, le Ministre de la Justice du Québec fit appel de l’acquittement. Cette fois-ci la cour d’appel refusa unanimement de contester l’acquittement.

Toujours en prison, Henry se vit refuser la libération habituelle sur parole au bout du tiers de la peine. Il passa finalement dix mois en prison et y subit une attaque cardiaque alors qu’il était maintenu en confinement solitaire. Il fut alors envoyé à l’hôpital.

En janvier 1976 le Ministre fédéral de la justice avait jugé bon de lancer une troisième poursuite contre Morgentaler. Le 18 septembre 1976, un troisième jury acquitta de nouveau Henry. Cette fois-ci, cela a pris moins d’une heure de délibération!

En décembre 1976, le nouveau Ministre de la Justice du Québec, du parti Québécois, interrompit les procédures d’un 4e procès contre Henry et déclara que, considérant l’impossibilité d’obtenir une condamnation devant jury, la province ne poursuivrait plus les médecins faisant des avortements au Québec et refuserait donc de faire respecter la loi fédérale sur l’avortement.

Les années suivantes entraînèrent des actions légales tant au niveau des autres provinces que du fédéral. En 1983 Henry a ouvert des cliniques d’avortement en Ontario et au Manitoba, chaque fois en claire violation de la loi fédérale. Cependant, en 1982, la Charte canadienne des droits et libertés avait été votée, ce qui ne fut pas sans conséquence.

Six années plus tard, en vertu de cette charte, le 28 janvier 1988, dans la cause La Reine contre Morgentaler, la loi fédérale sur l’avortement fut invalidée par la Cour suprême du Canada dans une décision 5 à 2. Depuis ce jour, les femmes canadiennes sont libres d’interrompre leur grossesse et le Canada n’a plus de loi sur l’avortement comme tel.

Cela n’empêche pas que pratiquer des avortements au Canada continue d’être une activité dangereuse. Un médecin canadien a déjà été poignardé et le Dr Morgentaler continue d’être menacé.

Le Dr Morgentaler a reçu depuis de nombreuses distinctions honorifiques. En particulier, en 2008, le Dr Henry Morgentaler a reçu de la Gouverneure générale du Canada la plus haute distinction canadienne, l’Ordre du Canada, pour son œuvre en faveur des femmes. Ceci a déplu à un certain nombre de gens dont trois médaillés, tel que l’archevêque de Montréal, le Cardinal Jean-Claude Turcotte, qui ont jugé nécessaire de retourner leur médaille.

Mes chers amis, les humanistes canadiens sont particulièrement honorés d’avoir parmi eux un homme de la trempe d’Henry Morgentaler, fondateur de la première association officiellement humaniste du Canada. Je ne l’ai rencontré qu’une fois à Ottawa lors du congrès des humanistes canadiens. Toujours d’une simplicité désarmante… et toujours sous la protection de la police! Dès sa création Henry a accepté d’être un des conseillers émérites de la Fondation humaniste du Québec mais il se fait plus rare maintenant, à près de 90 ans.

Je vous remercie de votre attention et il me fera plaisir de répondre à vos questions.

Congrès de la Libre Pensée des Amériques Sous l’égide de l’Association Internationale de la Libre Pensée Mar del Plata, Argentine (16, 17 et 18 Novembre 2012)

Programme Matinée — Ouverture — Allocution d’accueil de l’organisateur local — Allocution d’Antonio Vergara, Porte- parole de l’AILP — Allocution de David Silverman, Porte-paroles de l’AILP — Allocution de de l’IHEU — Allocution de Carlos Diaz, Président de l’Alliance Athée Internationale — Vote de l’ordre du jour — Lecture des messages — Organisation des Commissions de travail sur les questions spécialisées — Début des interventions, par pays, sur la situation du combat pour la laïcité dans leur pays.

Après midi — Présentation des débats par Christian Eychen, Porte-parole de l’AILP — Message de Keith Porteous Wood, Porte-parole de l’AILP — La lutte pour la Séparation des Églises et des États – Principes, Méthodes, Moyens – 20 minutes– Albert Riba, Porte-parole de l’AILP — Les crimes des Églises, histoire, analyse et actions pour la justice – 20 minutes – par un orateur choisi par Antonio Vergara — Le financement public des religions – 20 mn – Hugo Estrella, membre du Conseil International de l’AILP

Débat et réponses Samedi 17 novembre : Commissions toute la journée A – Femmes, religion et exploitation présidée par Monica Rodriguez B – La doctrine sociale de l’Église catholique et ses conséquences (entre autres la théologie de la Libération), présidée par un libre penseur d’Amérique Centrale C – Le pillage et la destruction de la nature comme éléments de destruction des nations présidée par un libre penseur du Brésil ou du nord de l’Amérique latine – Midi : Réunion des Porte-paroles et des membres du Conseil international de l’AILP –

Après-midi : suite des Commissions Dimanche 18 Novembre : – Matinée : — Présidé par Albert Riba et David Rand (avec allocution), Porte-paroles de l’AILP — Rapport des commissions — Suite des interventions, par pays, sur la situation du combat pour la laïcité dans leur pays

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