Richard Rousseau

Richard Rousseau

Chercheur scientifique spécialisé en physique des rayons X, à la retraite, ayant travaillé plus de 36 ans au laboratoire d’analyse par fluorescence des rayons X (FRX) de la Commission géologique du Canada, à Ottawa. Il y a développé une méthode d’analyse FRX et un logiciel d’application. Il est membre à vie de l’Association humaniste du Québec.

La vie, c’est ce qui nous arrive lorsqu’on

décide de faire quelque chose.

Dans un précédent article [1], il a été expliqué comment combler les besoins de l’esprit de tous ceux qui ne croient pas aux divinités ni au religieux, mais qui cherche malgré tout à donner un sens à leur existence. Après avoir fait le ménage dans les religions et les croyances très ésotériques du divin qu’elles nous proposent, il a été montré qu’il existe une autre forme de spiritualité qui peut combler tout autant l’humain. Par spiritualité, j’entends une démarche personnelle qui mène au dicton socratique « connais-toi toi-même » et à bien l’exploiter; une spiritualité qui aide à aimer la vie jusqu’au bout, telle qu’elle est – unique, irremplaçable, éphémère – et à accepter sereinement la mort, comme étant la continuité de la vie sous une autre forme, sans faire appel au surnaturel, c.-à-d. à aucune croyance divine ou mystique.

Pendant le court laps de temps de notre vie sur Terre, la façon proposée pour combler les besoins de l’esprit sur le plan rationnel et émotionnel, et obtenir les meilleures chances de succès, consiste à combler notre rationnel par un travail bien ciblé, adapté à nos talents, nous permettant de bien exploiter notre créativité, et à combler notre émotionnel par l’amour, la famille et les loisirs. Il est très important d’accorder une égale importance à ces deux composantes de l’esprit, car c’est à partir de ce si important équilibre entre le rationnel et l’émotionnel que chaque personne arrive à savourer le maximum de bonheur lors de son court passage sur cette Terre, et ce, sans l’aide, sans l’appui morale d’aucune divinité et religion.

Mais une vie réussie ne consiste pas uniquement à combler les besoins de l’esprit. Il y a aussi le corps, ce formidable véhicule servant à transporter cet esprit, ce corps qu’il faut garder en santé et en forme, grâce à l’exercice, pour en jouir pleinement. Une des façons la plus complète pour assurer le bien-être du corps est la marche, la marche à tous les jours, de préférence sur de longues distances (entre 5 et 20 km). C’est simple et à la portée de tout le monde. Pas besoin d’un équipement dispendieux et d’un entrainement poussé. Lorsqu’on marche sur de longues distances, chaque pas nous met en contact avec le sol, nous rappel notre étroite relation avec la planète, avec nos origines, et pendant que le corps marche, ce qui active la circulation sanguine, le cœur, les poumons, l’esprit est libre de réfléchir sur la façon de découvrir son moi intérieur, sur la façon de combler son rationnel et son émotionnel. C’est une forme de méditation très efficace et très bénéfique, à la portée de tous. Pour montrer l’impact bienfaiteur de la marche sur le corps et l’esprit, nous allons présenter un exemple : celui d’une marche de 800 km, en couple, sur le Chemin de Compostelle, dans le nord de l’Espagne.

Préparation du voyage

Lorsque j’ai entendu parler pour la première fois d’une randonnée de 800 km sur le Chemin de Compostelle, de Saint-Jean-Pied-de-Port, au pied des Pyrénées, en France, à Santiago de Compostela, en Espagne, l’aventure m’intéressa immédiatement. J’ai toujours aimé faire des randonnées pédestres et marcher 800 km parmi des décors féeriques, campagnes, forêts, montagnes, champs, sur un sentier plus que millénaire, offrant beaucoup de services tout le long du sentier pour manger et dormir, ma décision fut vite prise : j’allais faire ce voyage! C’est le cadeau que je voulais m’offrir pour mon 60e anniversaire. De plus, pas besoin d’avoir un esprit religieux pour faire cette randonnée. Je suis un athée et je préfère mettre l’accent sur des valeurs humaines, comme l’esprit d’aventure, la ténacité, la motivation, la confiance en-soi et la relation de couple.

Très vite, ma conjointe, Hélène, étant elle aussi très en forme, décida de m’accompagner. Ce ne serait donc pas une affaire personnelle, mais de couple. Notre couple est en excellente santé, nous sommes mariés depuis 30 ans (en 2005) et avons eu trois enfants, tous adultes épanouis et heureux maintenant. Nos plus belles expériences de vie, nous les avons toujours vécues ensemble: notre mariage, notre voyage de noces, la naissance de nos trois enfants, la construction de la maison, les nombreux voyages, etc. Cependant, que résultera-t-il d’une telle aventure? Pendant le voyage, serons-nous capables de témoigner la même courtoisie, le même attachement, le même amour? Reviendrons-nous avec l’envie de se séparer ou bien de continuer ensemble? Cette marche nous force à nous poser toutes ces questions au départ, nous force à tout remettre en cause, à nous questionner. Je peux vous dire immédiatement que notre couple était solide au départ, et… qu’il en est sorti encore plus riche. Au départ, j’étais convaincu que Compostelle serait un autre de ces moments uniques, vécus ensemble, que l’on se rappellerait le reste de nos jours. C’est ce qui arriva… Voici donc notre récit qui est avant tout le récit d’une belle aventure humaine.

Un tel voyage est une aventure physique et spirituelle pour laquelle il convient d’être bien préparé et informé. Notre voyage a donc commencé par la lecture de plusieurs livres sur le sujet. Ils m’ont appris la géographie de chacune des étapes, les services offerts, leur niveau de difficulté, les monuments à visiter, l’équipement nécessaire. Également, il faut bien se préparer physiquement par un entrainement rigoureux, mais aussi psychologiquement, bien comprendre le pourquoi du voyage et ce qui résulte sur le plan humain d’une telle aventure.

Après un entrainement physique de 5 mois, qui consistait à marcher tous les jours sur des distances de plus en plus longues, variant entre 5 et 20 km, avec des charges dans nos sacs à dos de plus en plus lourdes, variant de 5 à 20 lb, cette préparation physique nous a grandement aidés sur le Chemin, au point qu’après notre retour, notre premier commentaire à tous les deux a été que ça avait été facile de marcher 800 km, y inclus la traversée des Pyrénées. Voilà la recette de notre succès.

Pour ce qui est de la durée du voyage, nous avons prévu 38 étapes, 3 journées de repos à Logrono, Burgos et Santiago, et 6 jours de transport, trois pour se rendre et 3 pour revenir. En tout, 47 jours, que nous avons planifiés du 23 avril au 9 juin 2005. Inutile de mentionner que le Chemin au complet est très bien balisé. Les fameuses flèches jaunes sont présentes partout. À chaque fois qu’on arrivait à un carrefour, et qu’il y avait hésitation sur la route à suivre, il suffisait de bien regarder et on finissait toujours par trouver la fameuse flèche jaune pour nous indiquer le Chemin à suivre. Jamais on ne s’est égaré ou on a marché quelques kilomètres de trop. Jamais.

Description du voyage

Pour résumer notre voyage, disons que le Chemin de Compostelle en Espagnetraverse quatre grandes régions : la Navarre, la Rioja, la Castille et la Galice. La Navarre et la Rioja sont des régions très riches en raison de leur culture de la vigne, par leurs maisons magnifiques et leurs paysages somptueux (montagnes et chemins très variés).

La Castille est le grenier à blé de l’Espagne (c’est malheureusement grâce à cette région que nous avons eu droit à l’éternel pain blanc en baguette). Nous nous en souviendrons comme une région assez monotone à franchir parce que les décors n’étaient que d’immenses champs de blé, des villages très pauvres souvent abandonnés ou ne comprenant que 10 à 50 habitants. C’était aussi la Meseta, long chemin droit à l’infini, par exemple 17 km sans maisons, ni points d’eau, ni dénivellations; donc, il n’y avait que notre montre qui nous encourageait pour nous dire que nous avions marché pendant 2 heures, c.-à-d. 8 km… C’est très long lorsque nous perdons nos références comme les villages rencontrés habituellement. Nous avons été quand même chanceux, car la température était maussade et fraîche lorsque nous l’avons traversée. Car sous une température de 30°C et plus, sans arbres pour te protéger du soleil intense, c’est très souffrant… Mais vers la fin de cette région, nous avons retrouvé les montagnes et paysages que nous préférons, entre autres, les monts Leon et O’Cebreiro, offrant des points de vue magnifiques.

Puis nous sommes entrés en Galice, région agricole, mais pauvre, beaucoup de vaches et également de bouses de vache sur le Chemin. Par contre, nous avons aussi retrouvé de magnifiques forêts enchantées d’eucalyptus en grande quantité qui dégageaient un parfum très riche, c’était très reposant de les traverser. La Galice avec ses derniers 150 km nous met aussi en contact avec des pèlerins d’un jour qui voyage avec un petit sac à dos en auto sur plusieurs kilomètres. Ils avaient moins l’esprit du Camino (Chemin) et nous avions davantage l’impression qu’ils étaient des touristes en vacances.

La Galice, c’est aussi l’arrivée à Santiago et devant sa fameuse cathédrale qui, soit dit en passant, est un chef-d’œuvre sur le plan architectural. N’étant pas croyant, devant la vision de la cathédrale, je ne ressens aucune émotion particulière, ni euphorie, ni déception, simplement l’envie de continuer. Pour moi, Santiago est simplement une autre étape d’un très beau voyage. J’aimerais, si j’avais 3 jours de plus, marcher jusqu’au Cap Finisterre, 84 km plus loin. Seul l’océan peut arrêter le Camino, pas une cathédrale, pas une ville. C’est le plaisir de marcher avec Hélène qui m’a apporté le plus de satisfaction. Par contre, sur le plan humain, ce sont les retrouvailles entre pèlerins rencontrés sur le Camino qui créent un moment magique. Le rassemblement de tous ces pèlerins venus à pied, ou à vélo, donne à la cité une atmosphère particulière faite de fraternité, de ferveur et de joie. Ceci crée une ambiance très chaleureuse de retrouvailles. C’est très excitant. Nous nous sentons heureux d’avoir accompli notre mission, mais aussi heureux de revoir tous ceux que nous avons croisés pendant notre périple et que l’on a appris à aimer.

Le lendemain, nous nous rendons en autobus, avec des amis(es) québécois, au Cap Finisterre, situé à 84 km de Santiago, sur le bord de l’océan Atlantique, point ultime de notre marche… Nous nous trouvons à ce moment à l’extrémité ouest du pays et faisons un pique-nique pour immortaliser la véritable fin de cette longue randonnée de 800 km, ce long voyage intérieur d’une richesse incalculable. Seul l’océan peut arrêter le Camino. Nous ne pouvons pas marcher plus loin, à moins que nos bottes puissent nous porter sur l’eau… Symboliquement, nous les laissons donc tremper dans l’eau pour signifier que maintenant le voyage est véritablement terminé. À Cap Finisterre, c’est un moment de plénitude où rien ne nous agresse, rien ne nous inquiète, rien ne vient perturber ce moment unique. Devant l’immensité et la beauté de la nature, sous un doux soleil chaud et une température fraîche, nous partageons Hélène et moi un repas avec des amis(es). C’est ce que j’appelle le bonheur.

Bienfaits physique et psychique

À Villar de Mazarife, au Refugio de Jesus, à 501 km de St-Jean, sur tous les murs de la cuisine, il n’y avait que des pensées religieuses. Pour faire contrepoids, j’ai écrit la pensée suivante : « La marche est source de réflexions. Le Chemin n’est qu’un accessoire. Bonne marche et… bonne réflexion! » Alors, voici quelques réflexions qui me sont venues à l’esprit pendant cette longue marche de 800 km.

Les bienfaits de cette randonnée sont d’ordre physique, psychique et concernent également notre relation de couple. Physiquement, l’impact de cette marche sur notre corps est très marquant. Tout d’abord, depuis le début de mon entrainement, j’ai perdu en tout 15 lb. Ce n’est pas peu. Je me sens mieux dans mon corps. Les muscles de mes jambes n’ont jamais été aussi en forme, et chaque fois que je marche j’ai l’impression d’avoir des ailes, tellement je me sens léger et en forme. Le Chemin nous ponce le corps, le sculpte, le tanne, supprime l’excès de graisse et fait ressortir les muscles. Le Chemin n’est pas complaisant, il ne ment pas, il est propre, il est intègre. C’est le fruit de la Terre. Il nous met face à nous même, nous force à nous surpasser, nous fait découvrir nos forces et nos faiblesses. Maintenant, à 60 ans, je sais que je suis capable de marcher 800 km. Cela me réjouit, je me sens jeune. Également, le Chemin est beau. Sur le Camino, chaque matin, en partant au lever du soleil, après une bonne nuit de sommeil, j’étais content de partir avec mon sac à dos, de marcher, cet exercice si naturel et si agréable à la fois, dans un décor naturel magnifique. Bref, je me sens bien dans ma peau. Ce premier constat est déjà beaucoup, et juste pour ça, ça vaut la peine de marcher le Chemin de Compostelle.

Mais ce n’est pas tout. Sur le plan psychique, le Chemin apporte aussi beaucoup. Sur le Camino, j’ai vécu un voyage intérieur d’une richesse incalculable. Santiago est l’objectif final qu’en apparence. C’est le Chemin qui est l’ultime but, car s’il est vrai, il mène directement au cœur de soi. Le Camino ne rend pas meilleur ou pire le randonneur. Il nous apprend seulement à mieux nous connaître. En fin de compte, il nous apprend que l’être humain n’est pas toujours ce qu’il devrait être, c.-à-d. bon, généreux, désintéressé et aimant le bien par humanité; mais qu’il peut être également violent, injuste, avide, cupide, inquiet, belliqueux, égoïste, malhonnête, fainéant, intolérant, souvent ennuyant à mourir d’ennui, car intéressé uniquement par les banalités du quotidien, égocentrique, quelques fois fanatiquement religieux, et finalement, préférant ses intérêts personnels à tout. La seule chose que l’on peut espérer, c’est qu’il devienne assez sage pour découvrir ce qui le rendrait heureux, et qu’il ait assez de volonté pour faire son propre bonheur. Ainsi, les chances que la bonté prenne le dessus sur la méchanceté sont meilleures, surtout si en plus de ces deux conditions préalables, sagesse et volonté, sont couplées à une vie de couple épanouie.

Si tu le veux, le Camino te permet de répondre à la question : qu’est-ce qui est essentiel à tes yeux? Évidemment, tout un chacun peut répondre à cette question sans obligatoirement faire une randonnée de 800 km. La réponse peut être déjà connue, erronée, ou inconnue. Dans tous les cas, la marche qui est source de réflexions ne peut que confirmer, infirmer ou t’apprendre le véritable sens, la sincérité de ta réponse. Dans la vie de tous les jours, on a peu de temps pour s’imposer ce genre de réflexions. La vie avec son rythme trépidant nous bouscule trop, alors que sur le Camino on n’a que nous à s’occuper, rien ne vient nous agresser. On a enfin le temps de réfléchir et que ça à faire. C’est se faire un beau cadeau. Ce moment privilégié peut être aussi riche que vous le voulez. Sur le Camino, chacun vient y découvrir, à sa façon, son propre trésor. Un ami me disait que marcher sur le Camino avait été pour lui un bon lavage de cerveau. Après avoir marché pendant plusieurs jours, il se sentait de plus en plus en paix, le cerveau nettoyé de préoccupations qui lui paraissent aujourd’hui bien dérisoires. Pour lui, c’était ça son trésor.

Conclusion

J’ai appris également que voyager, c’est déjà vivre beaucoup. C’est déjà assez se faire plaisir. Mais voilà, si je vous disais qu’on peut faire mieux, que voyager en marchant avec un sac à dos apporte beaucoup plus, me croirez-vous? Apporte quoi en supplément, direz-vous? Osons le dire tout de suite, osons dire le mot juste : le charme! C’est que le luxe est trop commun, trop facilement semblable d’un pays à l’autre, trop associé à une télévision, une piscine, un air conditionné, à toutes ces choses justement qui éloignent et isolent du pays visité. Donc luxe non! Mais charme oui! Certaines régions ont d’ailleurs poussé celui-ci jusqu’à des niveaux inégalés. Voyager est alors cette expérience délicieuse où les quelques efforts supplémentaires de la journée apportent ces douceurs charmantes, cette juste récompense, qu’est toujours l’auberge accueillante au bout du chemin, la douche chaude tellement réparatrice, la bière froide du bar partagée avec les amis(es) et le repas simple entrecoupé de vins savoureux. S’installe alors peut-être, sans que l’on s’en aperçoive vraiment, cette si nécessaire joie de vivre. On est assis sur une terrasse où tombent les vignes, le paysage s’allonge vers cette immensité qui précède toujours les crépuscules, on regarde un lever ou un coucher de soleil et puis voilà! On est bien. Il fait bon. Les gens ont le sourire facile des campagnes. La lenteur a ce quelque chose de voulu. Tout est dit. Sinon que ces voyages ne sont pas nécessairement les plus faciles. Peu importe, ça n’a pas d’importance. Mais ce sont les plus enrichissants.

De ma marche sur le Chemin, je retiens ceci : depuis le IXe siècle, le passage d’innombrables pèlerins qui, poussés par leur foi, marchaient jusqu’à St-Jacques de Compostelle en provenance de tous les pays européens, a servi de point de départ à tout un développement artistique, social et économique dont les traces sont visibles tout le long du trajet. Marcher sur le Chemin, c’est entrer en contact avec les racines religieuses et historiques de l’Europe, c’est marcher et voyager au rythme des siècles passés. Mais le Chemin ne se résume pas aux vestiges archéologiques d’un passé historique brillant qui conjugue art et nature. C’est surtout, et avant tout, une route humaine où de nouveaux pèlerins, randonneurs, voyageurs ou touristes viennent vivre, au début du XXIe siècle, une rencontre avec soi-même, un voyage intérieur d’une extraordinaire richesse jusqu’au Cap Finisterre, point ultime du voyage.

Finalement, à propos de ma relation de couple, je n’ai pas appris à mieux connaître ma compagne. Je la connaissais déjà assez bien. J’ai simplement appris que je peux vivre avec elle, 24 heures sur 24, pendant plusieurs jours de suite et être bien. Simplement bien. J’adore sa compagnie, j’aime quand elle est là près de moi, j’aime sa présence, j’aime parler avec elle, j’aime son odeur, j’aime l’embrasser, j’aime marcher, manger, dormir, vivre avec elle, je peux difficilement envisager de continuer ma vie sans elle. Elle est très précieuse à mes yeux. Maintenant, je sais que mon trésor le plus précieux, c’est mon couple.

De nombreux autres voyages d’aventure, toujours avec ma compagne, ont suivi Compostelle : l’ascension du Kilimandjaro en Afrique, le Camino Inca du Machu Picchu au Pérou, randonnée jusqu’au camp de base de l’Everest au Népal, descente et remontée du Grand Canyon aux États-Unis, tour du mont Blanc en France, Suisse et Italie, traversée de la Patagonie en Amérique du Sud, partagée entre le Chili et l’Argentine, etc., et la conclusion reste toujours la même : prendre le temps de fouler le sol de la planète sur de longues distances, peu importe l’endroit, procure toujours une sensation de bien-être indescriptible.

Références

[1] Richard Rousseau, Recherche d’une spiritualité de l’Infini et de l’Absolu, publié sur le site web de l’AHQ, à l’adresse web suivante : http://assohum.org/2013/02/recherche-dune-spiritualite-de-linfini-et-de-labsolu/

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