Là d’où je viens

Nicole Joannette

Je viens d’un milieu dysfonctionnel. D’une mère que certains estimeront « avant-gardiste » pour l’époque. Comment vous la décrire ? Neuf enfants de pères différents, tous abandonnés. C’est quoi ? Une vie de partouzeuse ? Une vie déjantée et inconséquente ? Je dirai le mot : une vie de putain ? Une putain de vie, oui. Du malheur à la pelle pour la génération montante.

Elle vivait dans un monde où les gens se mariaient a la vie a la mort. Et parfois jusqu’à ce que mort s’ensuive. La femme se devait d’être perpétuellement soumise. Tant à son père qu’a son mari et qu’au curé, bien entendu. Disons à l’homme en général. Les séparations et les divorces étaient impensables, car « ce que Dieu a uni… l’homme ne doit pas le séparer ». La religion dominait tout. Ce monde dont je vous parle est celui de mes grands-parents, de mes parents, oncles et tantes. Un monde d’hypocrisie et de mensonges. Un monde vaniteux et égoïste : tout pour se valoriser et chacun pour soi. Les enfants qui venaient au monde ne faisaient que démontrer l’inépuisable fécondité de la femme qui leur avait donné naissance pour mener à bien la « revanche des berceaux ». Treize à la douzaine. San samour ni respect, tout se faisait par soumission a l’homme, à l’autorité absolue de l’homme « chef de famille », aux besoins sexuels de l’homme… et les gens agissaient souvent par vengeance. Je suis née dans un petit monde plein de haines recuites, de ressentiments tenaces, de querelles de maquignons… où les coups fourrés volaient bas. Ma mère s’est-elle vautrée dans l’anarchie sexuelle par rébellion aveugle ? Allez savoir.

Les pères étaient souvent pédophiles et pervers. Avec leurs enfants et ceux des autres. « Viens faire sissi sur les genoux à mon-oncle ». Aucun respect de leur épouse ni de leur progéniture. Aucun respect pour l’être humain en général. L’homme buvait. La boisson – la maudzite boeeessson comme disait Séraphin Poudrier – ouvrait la porte à toutes les inconduites et permettait d’excuser toutes les bassesses par la suite. « C’est pas de ma faute… j’avais pris une brosse ! » Quand venaient les coups durs, les infortunes, les malchances, les années noires, tout ce beau monde « vargeait » sur les enfants et maudissait les « p’tits batards » qui apportaient le malheur. Cette haine de l’enfant était palpable, hurlante. L’agressivité, les hurlements, les jurons, les cris, les pleurs, les violences marquaient le quotidien de gens qui vivaient empilés les uns sur les autres, sans espace vital, dans la promiscuité de petits logements insalubres, dans un fouillis intellectuel, physique et moral… et dans la crasse. Car, il faut bien le dire, la propreté n’était pas leur qualité première. .

Parmi les enfants de ma mère, nous ne sommes que trois du même père, nés hors des liens du mariage. Le tout est attesté par un document officiel émis par le gouvernement fédéral. J’en ai pris connaissance vers l’âge de 17 ans. Comme nous vivions dans le mensonge… je peux dire que je serais née… soit un 29 février… un 12 mai… ou un 21 septembre. Bref, j’ai l’embarras du choix. Bravo pour trois enfants d’un même père, maman. Pour ma mère, c’est une exception. Le prêtre qui m’a baptisée était entre deux vins et pour quelques dollars il a falsifié les papiers… comme nous étions des « bâtards »… et ce dès le premier souffle de vie pour ne pas dire le jour de l’annonce dela grossesse. Même si ma mère tentait de s’avorter elle-même en introduisant divers objets pour faire disparaître le polichinelle sous le tablier… ou en buvant des potions supposément magiques.

Aucun de nous n’était désiré. Je suis la 5ième ou la 6ième d’une famille de 9 enfants. Je ne sais pas qui est mon véritable père… car mon père biologique pourrait très bien être mon grand-père, mon oncle… l’homme auquel ma mère était mariée… ou son amant. Ma mère me l’a répété plusieurs fois avant de mourir. Je suis un collectif… l’oeuvre au noir étant amorcée par l’un poursuivie par l’autre et parachevée par le troisième. À l’époque, les tests D’ADN n’existaient pas encore et quand l’enfant paraissait, le cercle de famille ne se demandait pas trop qui était son géniteur. Je suis jumelle. Je ne ferai la connaissance de ma soeur que dans la cinquantaine. On m’a menti en me disant qu’elle était morte. On lui a dit la même chose à mon sujet. Ce sont des peines d’amour perdues.

Les séquelles de ces comportements, nous les enfants, en avons subi les conséquences. Nous ne sommes pas restés une heure dans la maison où nous sommes nés. De la ce fut de crèche en crèche, d’orphelinat en orphelinat, de famille d’accueil en famille d’accueil. Nous avons grandi dans la peur, le mensonge, l’hypocrisie,la honte. Comme on nous a séparés, mes frères, mes sœurs et moi, on nous disait que notre père était mort… que c’était le plus beau salaud, le plus grand voleur jamais vu… un paresseux, un sans cœur… et que j’étais mieux de ne jamais l’avoir connu. Quand on me parlait de ma mère, le portrait n’était pas plus reluisant : la plus fière putain de la Ville de Montréal. Tous les mots les plus durs étaient bons pour les maudire. Pourquoi tous ces gens dénigraient-ils mes parents et grands-parents de la sorte ?

A l’orphelinat, les religieuses nous disaient que quand on a des parents comme ca… il faut supplier le bon Dieu de leurs pardonner… pour le salut de leurs âmes. Nous devions donc expier leurs péchés en faisant pénitence et en nous sacrifiant pour leur salut. Nous vivions en pleine pensée magique. Elle faisait de nous des victimes expiatoires… Souvent on nous mettait à genoux les bras en croix durant une heure et on nous contraignait de réciter des prières pour nos parents, que l’on nommait explicitement. En guise de conclusion, ces séances se terminaient par des attouchements sexuels… et en nous fouillant le sexe, nos pieux gardiens nous disaient que des « bâtards »… c’est comme ca qu’on les traite. Ils ajoutaient que personne ne viendrait à notre secours. Si jamais on osait dénoncer ces abus, on nous prendrait pour des menteurs et personne ne nous croirait. En toutes lettres, c’est littéralement ce qui m’a été dit. Si on fondait en larmes, la séance se terminait par une volée de gifles, une étourdissante raclée. Et nos tourmenteurs de préciser : « Là, au moins… tu as une raison de brailler ! ».

Nous avons accédé aussi amèrement que possible à l’âge adulte… avant d’être enfants. Dès mon plus jeune âge j’ai compris qu’il fallait se taire, ne rien dire. Que les adultes ne sont que des menteurs et des hypocrites. Il faut donc faire semblant que l’on a tout compris. Surtout garder le silence et ne jamais montrer aucune émotion. Ne jamais attendre un mot de gentillesse, une marque d’affection ou de tendresse. Un geste d’amour ne fera jamais partie de notre quotidien. Nous sommes cataloguées « bâtards »… « chiens »… « crottés »… « voleurs »… « menteurs »… « hypocrites »… « charognes »… « enfants de putains »… « enfants de chienne » et j’en passe et des meilleures. On nous les a tous crachés au visage ces mots terribles, ces mots qui foudroient, ces mots qui tuent. Comment ne pas être jaloux de l’enfant dont les parents sont présents ? Dont le père leur tend les bras pour les prendre sur ses genoux, les cajoler. Dont la mère est tout amour et tendresse. C’est là que j’ai compris que ce rêve, impossible pour moi, n’était que foutaise. C’est là que j’ai compris que l’amour n’est que balivernes.

Qu’est ce qui arrive si jamais vos parents biologiques vous reprennent ? Plus vieille, j’ai demeuré huit mois avec ma mère avant qu’elle meure. Son amant de l’époque ne me respectait pas non plus. Je n’avais pas ma chambre et couchais dans le salon. Mon grand-père et mes deux frères avaient leur chambre. Quand j’ai dit à ma mère ce que son amant me faisait, elle ne m’a pas cru. Elle m’a lancé une douzaine de souliers au visage en me traitant de menteuse et de jalouse. Elle m’a maudit avec les mots les plus vulgaires qui étaient encore plus cruels, puisqu’ils m’étaient adressés par celle qui m’avait donné la vie.

« Débile mentale avancée inapte à l’adoption, à ne pas introduire dans la société. » Voila le diagnostic lourd de conséquences dont les autorités médicales m’ont affublée. Jugez par vous-mêmes… Les intervenants, les religieuses, y mettent le paquet pour que le tout ait un air de vérité. Car, la plupart d’entre vous le savent, les orphelins de Duplessis ont été déclarés malades mentaux pour augmenter la subvention du gouvernement fédéral versée aux religieuses qui administrent ces internats. Le Comité des orphelins victimes d’abus (COVA) estime que jusqu’à 15 000 orphelins au Québec pourraient avoir reçu un faux diagnostic psychiatrique entre 1940 et 1965. Je cite La Presse, 20 mars 2012. En ce qui me concerne, ce diagnostic a été certifié par le Dr Denis Lazure, ce qui témoigne de la probité, de la belle intégrité professionnelle des autorités médicales à l’époque.

Ce verdict nous ligote dans la camisole de force administrative de la folie. Nous sommes officiellement fous. Ce qui approfondit encore l’abjection dans laquelle ont voudrait nous enfermer définitivement… tandis qu’on nous accable de toutes les injures de la Terre.

Nous sommes fous… oui… mais juste assez pour être mis au travail comme main-d’œuvre servile, ce qui permet à nos geôliers d’arrondir encore mieux leurs fins de mois. Certains jours, au cours de l’été, j’allais travailler au presbytère. Monsieur le curé avait réquisitionné mes services pour les travaux du ménage. Notamment pour faire le ménage de sa chambre et pour son ménage personnel. Un jour, mort de rage, il m’a traitée de tous les noms… toujours les mêmes mots qui m’assassinent l’âme… « bâtarde »… « fille de pute »… ils résonnent encore dans ma tête… puis il m’a empoignée, jetée sur le lit, troussée, déculottée et violée. J’étais pour lui le fruit du péché… vouée à récurer sa crasse… et contrainte de lui abandonner ma chair, fruit défendu, beauté du Diable. Comble de malheur, je me suis retrouvée enceinte. Nous sommes le 26 juillet 1963. J’ai 14 ans.

Il va de soi que pour les bonnes gens, les honnêtes gens, Monsieur le curé n’avait jamais pu commettre un tel geste. Mon accusation n’était que mensonge. On m’a fait avorter chez une faiseuse d’anges du Carré Saint-Louis, à Montréal, une charcuteuse sans aucune formation médicale. L’intervention s’est faite dans des conditions abominables, à froid. J’étais couchée, écartelée, par terre près d’un escalier sur des draps crasseux et répugnants qui étaient encore maculés du sang de l’avortement précédent, dans une malpropreté absolue. En vous décrivant la scène, je revois les couleurs de cet appartement glauque et lugubre. Et c’est Monsieur le curé, innocent comme l’agneau de Dieu… qui a payé. Pendant mon retour en autocar à Saint-Paul l’Ermite (aujourd’hui Ville de Le Gardeur), j’ai été prise de vomissements, à plusieurs reprises, ce qui m’a valu une effrayante raclée de plus, un concert d’injures obscènes et un avertissement : « Ne dis jamais que Monsieur le curé était en cause ! Personne ne te croira. Tu n’es qu’une bâtarde et une putain comme ta mère. Monsieur le Curé est un saint homme. » Comme j’étais devenue la garce de ma famille d’accueil, le gendre et le frère de Madame Julia Constantin – Charles Deschambeault et René Bélanger – ne se sont pas privés pour s’offrir leur livre de chair. Je ne compte plus le nombre de fois où ils m’ont prise de force, encore et toujours, faisant de moi leur chose, et je vous avouerai que j’ai écrit ces lignes en proie à la nausée.

Aujourd’hui, quand je considère mes années de plomb, ma jeunesse affreuse, je me demande pourquoi les adultes accablaient de leur mépris les enfants innocents que nous étions. Pourquoi les poursuivaient-ils de leur haine ? Notre peuple était-il si frustré, si aliéné par la dépossession économique et la tyrannie cléricale, jamais l’un sans l’autre, qu’il en était réduit à crever de rage, à maudire la vie, au détriment des plus faibles, au péril de ses propres enfants ? Je le sais pour l’avoir vu de mes yeux, dans les orphelinats où j’ai vécu, qui relevaient de l’Église. Un cléricalisme misérabiliste et répressif accomplissait parmi nous une oeuvre de mort, tandis qu’une obsession de réprimer la chair pour mieux mâter le Diable… était devenue une haine de la vie même, donc des enfants innocents et bienveillants que nous étions, une haine de la vie en bouton et en fleur.

Il y a plus grave encore. Il y a ce crime collectif : de quel droit a-t-on diagnostiqué débiles mentaux des enfants parfaitement sains pour bonifier les subventions gouvernementales versées à des ordres dits religieux ?

Et quand je fais le bilan de mon existence, je me dis que « Je me souviens » sera ma devise. J’ai un devoir de mémoire. À jamais !

Je considère les injustices actuelles à la lumière de mes souvenirs et, malheureusement, je constate que les choses n’ont pas beaucoup changé. Selon le Bureau international du travail, 250 millions d’enfants de 5 à 14 ans sont actuellement contraints au travail dans le monde. Misérablement rémunérés, ils s’échinent et s’épuisent dans les mines, les plantations, l’agriculture… comme j’ai travaillé dans les plantations de tabac. Moi, c’était sans salaire du tout. Pas un sou. Logée, couchée, nourrie… à peine. Ma famille d’accueil recevait le paiement de ma réduction en esclavage. Avec la bénédiction de l’Église et de l’État.

Une certitude me reste. À 17 ans, je m’étais promis que jamais je ne ferais comme ma mère. Qu’un jour je me marierais et que j’aurais des enfants. Que je les respecterais, que je serais présente pour eux et à leur écoute. Que l’on me respecterait et que l’on m’appellerait Madame. Ce pari, j’ai tout fait pour le tenir. Cette exigence, j’ai tout fait pour qu’elle soit respectée. J’ai fait des études, j’ai travaillé dans la fonction publique municipale. Cet engagement, cette réalisation professionnelle donnent un sens à ma vie. Envers et contre tout.

J’ai dû payer très cher les erreurs de mes parents. Mes enfants sont décédés suite aux séquelles de ce lourd passé.

Il m’arrive parfois de rencontrer des gens qui me prennent de haut, me traitent cavalièrement. Ils me lancent des observations qui confirment que la bêtise et la méchanceté humaine sont sans bornes : « Pour une personne qui vient de l’asile tu te débrouilles très bien » Cause toujours, bonhomme, tu m’intéresses… Pour vous comme pour moi, c’est probablement une des servitudes de la vie professionnelle. Les petits chefs montés sur leurs ergots. Qui n’ont ni coeur, ni jugement.

Autre exemple : quels que soient ses mérites, une personne jadis classée « bâtarde et débile mentale » par l’autorité médicale n’a pas droit à des promotions. Voilà une injustice qui a été commise à mon égard. Ce que les gens oublient, c’est que j’ai été capable de me relever sans médicaments, sans drogues, sans boisson, sans jamais sombrer dans la dépression. Bienau contraire, je me suis tournée vers les études. J’ai obtenu vingt et uns certificats d’études. Grâce à l’école universelle et gratuite qui a émancipé toute une génération au Québec en lui permettant d’accéder à l’autonomie professionnelle. Et si je suis rentrée par la petite porte… je suis sortie par la grande !

Je refusais absolument de me faire accabler d’injures. Je voulais être une femme a part entière. Par force de caractère je me suis tenue droite, debout toujours. J’ai imaginé un avenir prometteur où mes semblables s’adresseraient à moi avec cordialité et respect. Me diraient « Bonjour Madame ». Et tandis qu’ils me regardent droit dans les yeux, je pourrais lire dans leur regard qu’ils me considèrent comme un être humain à part entière, une égale. Cette vision est devenue réalité.

Mais je vous avouerai que lorsque je rencontre certains hommes, dans le métro ou ailleurs, il m’arrive d’avoir comme un sixième sens. À leur démarche, à leur comportement, à leur mimique, je sais s’ils sont des lascars, je dépiste les pédophiles, les abuseurs. Je revois la jeune fille que j’ai été, dont on a brisé l’enfance, la jeunesse, la vie de femme. Et je frémis encore.

Quant aux enfants, la jeunesse d’aujourd’hui, je leur dis de ne jamais accepter qu’on les traite comme des riens. Que l’on respecte leur enfance. Que l’on respecte la jeune fille ou le jeune homme qui grandit qui veut devenir un adulte sans devoir subir et porter ces blessures intérieures qui seront lourdes de conséquences. Ces blessures qui foudroient l’âme, enferment la victime dans son malheur et la porte à semer, à son tour, le malheur autour d’elle.

Aux adultes, je voudrais dire de ne pas mentir aux enfants. De ne pas se mentir à eux-mêmes. L’hypocrisie est la mort des familles et des collectivités. Elle recouvre des violences, des aigreurs et des horreurs qui n’ont pas leur place dans un foyer, dans une collectivité normalement conçus. Devant ces désordres, je dis : tolérance zéro. Sinon, qu’avons-nous à la place du coeur ? Les maux dont j’ai été victime sont un crime contre la Vie. Un cul de sac de l’âme qui fait basculer dans le néant ceux qui s’y égarent. Mes amis, les lois ne sont rien sans les moeurs. La tragédie qu’ont connue les enfants de l’amour de ma génération le confirme. Chacun de nous doit savoir se tenir et se contenir, voir grand et marcher droit pour prendre à sa charge et mener à bien cette extraordinaire aventure, une existence humaine.

Les Olympiques de Londres avaient lieu cet été. Vous les avez vus. J’y trouverai ma conclusion. Nous sommes comme des coureurs à relais qui, une fois leur parcours accompli, tendent le flambeau à la génération suivante en lui transmettant, en lui communiquant ce bel espoir cette ferveur qui est l’honneur de l’être humain : « Plus vite, plus haut, plus fort ! ». Voilà ce que j’appelle une vie à hauteur d’homme et de femme. Voilà la conviction qui est mienne envers et contre tout.

Merci de votre attention.

 

(L’allocution a été accueillie par une ovation debout.)

Transcription de la conférence par Pierre Cloutier

Pierre Cloutier

Pierre Cloutier

membre de l’équipe de vidéastes de l’Association humaniste du Québec. Il a assuré l’organisation et la transcription de diverses conférences et produit nombre de vidéos de l’Association. Il a également contribué à la revue. Il est membre du Conseil national du Mouvement laïque québécois. Pierre a piloté pendant vingt ans la fonction de traduction dans une multinationale oeuvrant dans la gestion des ressources humaines. Membre agréé de l’OTTIAQ, à la retraite depuis dix ans, il est aujourd’hui traducteur indépendant.

1 Commentaire

  1. Huguette Charbonneau-Roberge

    Chère MADAME Nicole Joannette,
    Votre allocution m’a mis les larmes aux yeux et une pastèque en travers de la gorge.
    Vous avez tout mon respect et mon admiration pour le courage qu’il vous a fallu pour survivre avec grande dignité. Vous êtes une superbe résiliente!

    Réponse

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